Malheureusement, le lendemain, l'eau était redescendue au niveau de la nappe phréatique. Le sol est en effet un peu sablonneux, surtout dans les 30 premiers centimètres. Il présente ensuite des couches plus ou moins mélangées de sable et d'argile, puis vers 1,20 mètre, il devient argileux.
La macro porosité du terrain empêche le maintien de l'eau, celle-ci s'infiltrant peu à peu pour rejoindre le canal.
Nous avons rempli les bassins trois jours de suite, espérant que l'eau, en s'infiltrant dans les petites fissures, les bouchent progressivement et imbibent le sol alentour. Malheureusement, même si l'eau mettait plus de temps à s'écouler, les bassins ne restaient pas pleins.
La pompe à eau fonctionnant à l'essence, le remplissage commençait à revenir cher. Il nous a donc fallu recourir très rapidement à une autre méthode, d'autant plus que nous avions déjà rendez-vous avec les premiers alevins.
C'est ainsi que nous avons opté pour la solution d'une alimentation permanente par le biais d'un deuxième canal, alimenté et régulé au moyen d'un
barrage installé sur le canal principal en amont des bassins.